Jeudi 27 mars à 18h30 à la Casa Nicaragua, 23 rue Pierreuse 4000 Liège
Esthétique, mystique et propagande : une première approche comparative entre l’Allemagne des années 30 et les États-Unis sous Trump.
Dans le cadre du cycle de Peuple et Culture consacré aux questions esthétiques, nous vous invitons à explorer un aspect souvent négligé du fascisme, tant historique que contemporain.
Le fascisme, malgré sa violence et son autoritarisme, ne s’est pas imposé uniquement par la répression. Il s’est aussi construit sur une esthétique et propagande séduisante, une mise en scène soigneusement élaborée et une mystique capable de capter l’adhésion des masses. La force brute ne suffit pas à assurer un pouvoir dictatorial : il faut aussi un récit, des symboles et des images qui façonnent une vision du monde désirable.
Dès lors, comment un régime dictatorial, sanglant et fondamentalement contraire à l’intérêt général de sa population a-t-il pu se parer d’une esthétique si puissante qu’il en est devenu, paradoxalement, un objet politique enviable et désirable pour de nombreux individus ? Quelles stratégies de propagande et quelle « mystique » ont contribué à la construction de cette adhésion massive ?
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