Prises de position
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Face aux attaques récentes visant le Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion (CVFE), Peuple et Culture Wallonie-Bruxelles ASBL exprime son soutien à cette association qui, depuis des décennies, accompagne et soutient les femmes victimes de violences. Nous soutenons également toutes les associations qui, malgré le sous-financement structurel et la déconsidération politique actuels, œuvrent à la démocratie culturelle et à « une société plus juste, plus démocratique et plus solidaire ».
Le cas du CVFE, l’une des premières associations féministes engagées depuis 45 ans dans la lutte contre les violences conjugales, n’est qu’un cas particulier parmi d’autres. Comment peut-on sérieusement qualifier d’outrageuse la mise en scène satirique et carnavalesque - héritière d’une tradition de dérision des puissants – d’une piñata à l’effigie de ministres alors qu’au même moment ces derniers mettent en place des politiques qui sont communément signalées comme des reculs historiques contre les droits des femmes ? L’inversion des charges est flagrante. Comme l’écrivait Bertolt Brecht : « On dit d'un fleuve emportant tout qu'il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l'enserrent. » Qualifier une mise en scène potache d’appel à la violence ou d’endoctrinement relève d’une instrumentalisation dangereuse qui masque les véritables problématiques. Cette inversion des enjeux réduit au silence les voix critiques par la fabrique de polémiques artificielles.
Dans un contexte de recrudescence des tensions géopolitiques et de poussée des extrêmes droites, alors que le consensus démocratique s’effrite et que les violences institutionnelles menacent les droits fondamentaux, l’action de l’Éducation Permanente est plus que jamais nécessaire. Pourtant, nous constatons une multiplication des intimidations envers les associations et des menaces par voie de presse qui annoncent un contrôle politique accru. Il s’agit d’une attaque supplémentaire contre les contre-pouvoirs institués, la démocratie culturelle et l’esprit même de la démocratie.
Au côté des autres acteurs de l’Éducation Permanente, PEC-WB poursuivra son engagement en faveur de la démocratie et de la liberté associative, en continuant, s’il le faut, à se moquer des puissants et à se tenir au côté de celles et ceux qui n’ont de cesse de promouvoir « l'analyse critique de la société, la stimulation d'initiatives démocratiques et collectives, et l'exercice des droits civils, politiques, sociaux, économiques, culturels et environnementaux, dans une perspective d'émancipation individuelle et collective ».
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Peuple et Culture WB rejoint les inquiétudes présentes dans cette carte blanche. C'est pourquoi, en tant qu'acteur culturel, nous la signons également.
Certaines personnalités politiques remettent en question le caractère politique de la culture. C'est inquiétant. Ce discours qui confine la culture à une forme de divertissement, est en réalité une tentative de neutralisation de son pouvoir de transformation sociale. Face à ces attaques répétées, nous appelons tous les représentants et mandataires politiques à rester vigilants et à affirmer le rôle essentiel de la culture dans la défense des valeurs d'égalité, de solidarité et de liberté.
Une carte blanche signée par d'importants acteurs issus du secteur de la Culture
Depuis quelque temps, une tendance inquiétante se dessine dans le discours de certaines personnalités politiques : la remise en question du caractère politique de la culture. Ce discours qui confine la culture à une forme de divertissement, est en réalité une tentative de neutralisation de son pouvoir de transformation sociale. Car oui, la culture est politique parce qu'elle dit le monde tel qu'il est et esquisse des pistes d'évolutions. Elle s'est toujours située dans le champ politique et doit le rester.
L'Histoire nous montre que la culture a toujours été un levier de changement. Des chants révolutionnaires aux fresques murales engagées, en passant par la littérature contestataire et le cinéma social, l'art est un moyen de questionner, de dénoncer et de réinventer nos sociétés
Les régimes autoritaires, voire totalitaires, ont toujours cherché à museler les artistes et à orienter la production culturelle vers une vision simpliste, univoque et dogmatique. L'Histoire regorge d'exemples tristement célèbres où la standardisation culturelle visait à priver l'art de sa fonction critique, à étouffer les voix dissidentes et à instrumentaliser les activités culturelles au service de la propagande du régime dominant.
Une culture qui se contenterait d'être une forme de divertissement de masse, une simple modalité de production économique, dénuée de toute réflexion sur la société constituerait en soi une forme de propagande visant l'inaction et l'indifférence.
Un pilier de la démocratie culturelle
Derrière cette offensive contre la culture se cache une vision réactionnaire qui rêve d'une culture homogène et dépolitisée, se contentant de la reproduction sociale comme horizon. Pourtant, la diversité des expressions culturelles est un fondement de la démocratie. Une démocratie vivante est une démocratie qui permet la confrontation des idées, qui encourage l'expression des personnes en marge et des minorités, qui donne la parole à celles et ceux qui sont invisibles ou que l'on cherche à invisibiliser, qui empêche toute domination d'une forme de culture sur une autre, d'un groupe sur un autre.
Marcel Hicter, grande figure des politiques culturelles en Communauté française de Belgique, a défendu l'idée de la démocratie culturelle comme un espace où chaque individu a le droit d'accéder à la culture, mais aussi d'y contribuer activement. La culture ne se résume pas à la consommation passive d'une production culturelle, elle est un vecteur d'émancipation et de prise de conscience collective. Elle doit permettre à chacun et à chacune de devenir acteur ou actrice critique, responsable et éclairé·e de la société.
Une mission de critique des pouvoirs en place
Dépourvue de sa fonction critique et transformatrice, la culture devient un simple outil de légitimation des pouvoirs en place. Pourtant, l'une de ses missions fondamentales est d'interroger les structures établies, d'interpeller les institutions et de mettre en lumière leurs incohérences et injustices. Les artistes, les penseurs, les penseuses, les créateurs, les créatrices… ont toujours eu pour rôle d'exposer les dérives du pouvoir, d'offrir des contre-récits et de stimuler le débat démocratique.
Dépolitiser la culture, c'est en réalité la dévitaliser, la priver de sa force critique, de sa capacité à rêver les utopies, à inspirer des changements, à provoquer des prises de conscience. C'est aussi, et surtout, ouvrir la voie à une culture instrumentalisée par celles et ceux qui prétendent la "protéger".
Un État qui se veut démocratique doit soutenir la contestation
Si la culture est un rempart contre les dérives autoritaires et une voix essentielle dans la critique des pouvoirs établis, alors elle doit être soutenue par des politiques publiques ambitieuses. C'est pourquoi l'existence d'un ministère de la Culture fort et doté de moyens suffisants est une nécessité. Le financement public de la culture n'est pas un luxe, mais une garantie démocratique et un devoir éthique. Il assure que les artistes et les acteurs et actrices culturel·les et socioculturel·les puissent mener des actions et créer librement, sans dépendre exclusivement de mécènes privés ou d'intérêts commerciaux qui pourraient brider leur liberté d'expression.
L'État démocratique ne doit pas seulement financer la culture, il doit aussi financer la contestation et toutes formes de contre-pouvoirs. Une culture vivante et dynamique est une culture qui interroge et qui bouscule. C'est en permettant l'émergence d'œuvres critiques, en soutenant les artistes et les productions culturelles, en garantissant l'accès de toutes et tous à la diversité culturelle que l'on renforce véritablement la démocratie.
Restons vigilant·es et engageons le combat
Face aux attaques répétées contre les politiques culturelles, nous appelons tou·tes les représentant·es et mandataires politiques à rester vigilant·es et à affirmer le rôle essentiel de la culture dans la défense des valeurs d'égalité, de solidarité et de liberté. Loin d'être une tour d'ivoire, la culture est un champ de bataille des idées et des projets de société où s'esquisse et se colore, constamment et dans la contradiction, le futur de nos sociétés.
Refusons donc cette tentative d'aseptisation et rappelons-nous que chaque acte de création est un acte politique. Rappelons-nous surtout ces exemples du passé qui nous ont conduits à crier haut et fort "PLUS JAMAIS ÇA".
Article original de La Libre et liste des signataires
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En accord avec sa mission de promouvoir une prise de conscience critique des réalités sociétales et d'encourager l'action démocratique, Peuple et Culture Wallonie-Bruxelles soutient la manifestation nationale du 13 février 2025.
L’accord de la majorité Arizona prévoit des réformes agressives qui vont dégrader les conditions de vie des travailleurs et travailleuses, des pensionné·es, des allocataires sociaux, des malades de longue durée, etc. Cet accord prévoit aussi d'attaquer encore plus brutalement les droits humains élémentaires des personnes en demande de protection internationale (augmentation des refoulements, rafles et déportations, violation systématique du droit à la vie privée, intrusion dans des domiciles privés, etc.). Les économies envisagées dans les secteurs de la santé, de l'éducation et des services publics, la limitation des libertés syndicales et associatives, les reculs sur l'action environnementale et la solidarité internationale ainsi que le renforcement de l'inflation pénale et carcérale vont à l'encontre de la construction d'une société solidaire, démocratique, interculturelle et engagée contre l'exclusion qui est au cœur de notre action.
En tant qu'acteurs et actrices de l'action culturelle et de l'éducation permanente, nous appelons nos membres et sympathisant·es à rejoindre la manifestation à l’appel des syndicats. Pour faciliter la mobilisation, nous vous donnons rendez-vous à la gare des Guillemins pour un départ collectif, afin d'arriver à Bruxelles, à la gare du Nord, à 10h30.
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Peuple et Culture en Wallonie et à Bruxelles (ASBL d'Éducation permanente subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles) a pris connaissance des allégations mensongères proférées par le Président du MR lors de la concertation du 18 juin dernier, à l’encontre du mouvement Présence et Action culturelles, qui utiliserait de l’argent public de manière abusive pour financer le Parti socialiste et/ou pour faire de l’endoctrinement pour le Parti socialiste. Cette attaque ad hominem ne doit pas être prise à la légère, car elle menace les fondements des politiques d'Éducation permanente qui garantissent le pluralisme et la liberté associative, fondements démocratiques au cœur de notre secteur dont M. Bouchez confirme vouloir "remettre de l'ordre" (sic).
Nous tenons à rappeler aux deux partenaires de la majorité ce que l’exposé des motifs du décret du 17 juillet 2003 consacre notamment aux associations : « Le Décret reconnaît et valorise l’autonomie, l’indépendance et la dimension critique des associations qui relèvent de son champ d’application : les associations définissent, en toute indépendance, les objectifs qu’elles se donnent et les moyens qu’elles entendent mettre en œuvre pour les atteindre. Il n’appartient en effet pas aux pouvoirs publics de s’immiscer dans le contenu des projets associatifs. Plus que d’indépendance, il s’agit aussi de reconnaître aux associations, subventionnées ou non, le droit à la critique et à la contestation ».
Nous exprimons notre pleine et entière solidarité avec le Mouvement Présence et Action Culturelles, et rejoignons sans hésitation l’analyse et les conclusions développées dans le communiqué de presse du PAC que nous vous joignons ci-dessous dans son entièreté. De même, nous affirmons que nous ne céderons « ni aux intimidations, ni aux menaces. (…) Nous refusons un monde dans lequel porter un projet politique devient un problème ou apparaît comme suspect ».
Peuple et Culture en Wallonie et à Bruxelles compte rencontrer prochainement d’autres acteurs de l’Éducation Permanente afin d’échanger sur la situation. N’hésitez pas à nous contacter pour échanger à ce sujet sur
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Peuple et Culture Wallonie-Bruxelles est particulièrement inquiet à la lecture du communiqué « Palestine, un cri étouffé » de l'ASBL ZinTV. Les faits qui y sont décrits constituent une attaque grave contre la liberté et l'autonomie associative ainsi que contre la liberté de la presse.
Nous invitons toutes les personnes sensibles à ces enjeux à partager leur lettre. Nous comptons sur la solidarité et la vigilance des autres acteurs de l'éducation permanente et de la société civile autour de cette affaire. Nous serons également particulièrement attentifs aux déclarations de la ministre de la Culture qui, nous l'espérons, condamnera de telles pressions et rappellera que l'autonomie associative est l'un des garants de la démocratie.
Le samedi 2 mars en milieu d’après-midi, 15 personnes (des policiers en uniforme et des fonctionnaires) débarquent au CBO, un centre culturel jettois qui regroupe plusieurs associations dont ZIN TV, un média bruxellois au cœur des luttes sociales. Ils annoncent dès leur arrivée qu’ils sont là pour procéder à une inspection sociale et qu’on ne peut donc pas leur refuser l’accès. Toutes les salles sont visitées, une série d'identités et de documents administratifs consignés. Ils repartent deux heures plus tard en laissant sous-entendre que cette descente était la première d’une longue série.
Nous découvrons par après que cette opération très intrusive et délibérément floue porte le nom de BELFI: Acronyme de Belgian Fighters, une cellule associant la police judiciaire et différents services d'inspection (fiscale, sociale, etc) pour lutter contre les sources de financement du terrorisme.
Lors de cette descente, l’inspecteur principal finit par révéler à demi-mots la véritable raison de cette opération: le 21 octobre 2023, ZIN TV accueillait au CBO une conférence dans le cadre de ses missions d'éducation permanente. Elle portait sur la criminalisation des voix palestiniennes en Europe. L’événement était organisé par Samidoun, un réseau international de solidarité avec les milliers de prisonniers politiques palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. Dès l’annonce de l’événement, la commune de Jette fut alertée par l’ambassade israélienne du caractère, selon elle, "problématique" de Samidoun. Une enquête de police fut alors diligentée pour déterminer si cette conférence représentait un danger quelconque. L'enquête conclut qu’il n’y avait pas lieu de l’interdire. La conférence eut lieu et aucun désordre ne se produisit. Le samedi 2 mars en milieu d’après-midi, 15 personnes (des policiers en uniforme et des fonctionnaires) débarquent au CBO, un centre culturel jettois qui regroupe plusieurs associations dont ZIN TV, un média bruxellois au cœur des luttes sociales. Ils annoncent dès leur arrivée qu’ils sont là pour procéder à une inspection sociale et qu’on ne peut donc pas leur refuser l’accès. Toutes les salles sont visitées, une série d'identités et de documents administratifs consignés. Ils repartent deux heures plus tard en laissant sous-entendre que cette descente était la première d’une longue série.
Nous découvrons par après que cette opération très intrusive et délibérément floue porte le nom de BELFI: Acronyme de Belgian Fighters, une cellule associant la police judiciaire et différents services d'inspection (fiscale, sociale, etc) pour lutter contre les sources de financement du terrorisme.
Lors de cette descente, l’inspecteur principal finit par révéler à demi-mots la véritable raison de cette opération: Le 21 octobre 2023, ZIN TV accueillait au CBO une conférence dans le cadre de ses missions d'éducation permanente. Elle portait sur la criminalisation des voix palestiniennes en Europe. L’événement était organisé par Samidoun, un réseau international de solidarité avec les milliers de prisonniers politiques palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. Dès l’annonce de l’événement, la commune de Jette fut alertée par l’ambassade israélienne du caractère, selon elle, "problématique" de Samidoun. Une enquête de police fut alors diligentée pour déterminer si cette conférence représentait un danger quelconque. L'enquête conclut qu’il n’y avait pas lieu de l’interdire. La conférence eut lieu et aucun désordre ne se produisit.
ZIN TV travaille depuis des années à amplifier des voix et des expertises marginalisées et peu entendues. Dans le contexte politique et médiatique actuel, offrir d’autres récits que celui proposé par la diplomatie israélienne nous semble essentiel au débat démocratique. Pourtant, les analyses et positions qui s’écartent du récit officiel imposé depuis le 7 octobre, sont souvent criminalisées, accusées de faire l'apologie du terrorisme ou de l'antisémitisme. Si nous ne sommes pas surpris des mécanismes de propagande qui sont déployés pour rendre inaudibles les voix qui questionnent le récit colonial israélien, nous sommes inquiets des pressions exercées par certaines institutions d’État sur le secteur associatif et médiatique.
Est-il acceptable qu’une activité portant sur la résistance palestinienne autorise une brigade comme BELFI à s’introduire sans aucun motif ou justification dans un lieu culturel? Comment une telle opération peut être diligentée sans en connaître le ou les commanditaires?
Nous tenons par ailleurs à rappeler que ZIN TV est un média d'information. A ce titre, trois membres de l’équipe de ZIN TV possèdent une carte de presse. Ce qui fait des locaux de ZIN TV une rédaction journalistique, soumise à la protection des sources. Un espace qui ne peut être visité par la police sans précautions préalables.
Enfin, nous nous interrogeons sur la capacité d'ingérence de l'État d’Israël dans les affaires internes de l'État Belge. Car la criminalisation du réseau Samidoun a bien été initiée par la diplomatie israélienne et est actuellement reprise en masse par l’extrême-droite en Belgique.
Par cette lettre, nous voulons rendre publique cette situation, questionner ce type d’intervention mais aussi lancer un appel à toutes autres associations ou médias qui auraient également subi des tentatives d’intimidation similaires. En dépit des pressions multiples et de l'autocensure qui se généralise, nous restons persuadé.e.s que face à ce génocide en cours, il est important de nous unir et de continuer à prendre position pour faire exister et entendre d’autres voix.
https://zintv.org/palestine-un-cri-etouffe-jusque-dans-le-monde-associatif-et-mediatique-bruxellois/
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" Depuis plusieurs mois, des citoyens et citoyennes, soutenus par des collectifs et associations liégeoises, occupent un espace dans le parc de la Chartreuse afin de le protéger d’un projet immobilier de construction d’immeubles de standing. Cette occupation nous invite à réfléchir sur la bétonisation galopante des espaces publics verts à l’heure où nous vivons de profonds et durables dérèglement climatiques ainsi que sur la privatisation de l’espace public à la fois lieu du débat public et d’expression des contre-pouvoirs dans une Démocratie.
A l'appel de la Chartreuse Occupée, d'un Air de Chartreuse et d'Occupons le terrain, Peuple & Culture Wallonie-Bruxelles organisera une série d'activités lors du "Camp Déter" des 26-27-28 aout :
- Le 26 aout de 14H00 à 16H00 dans le parc de la Chartreuse : Café Antifasciste #12 : Antifascisme et Territorialité.
- Le 27 aout de 14h à 16h dans le parc de la Chartreuse : animation de "Autonomie Zapatiste" suivi d'un échange avec les participant.e.s
- Le 28 aout à la Brocante de Peuple & Culture au parc des Oblats à proximité de la rue Fransisco Ferrer : balade et rencontre avec le collectif Oblats autour de la lutte pour la préservation des servitudes trentenaires et chemins de passage.
Pour toutes questions ou informations complémentaires :
Pour toute info utile : https://liege.demosphere.net/rv/9311
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Dimanche 25 septembre 2022 - 16h00 - @ gare de Liège Guillemins -
Plus de 50 associations et collectifs se joignent à Stop Alibaba&co et appelent à manifester le dimanche 25 septembre prochain. L’objectif ? Être des milliers à Liège pour appeler le Gouvernement wallon à stopper l’extension de Liege Airport.
Développer l’activité aéroportuaire en pleine crise climatique, dérouler le tapis rouge aux multinationales de l’e-commerce au détriment de nos commerces locaux,
artificialiser des hectares de terres cultivables, permettre toujours plus d’avions et plus de camions… sont autant de choix opérés par nos dirigeant.es ces dernières années
à total contre-courant des enjeux actuels de justice climatique et sociale.
C'est pourquoi Peuple et Culture s'est joint à l'appel de Stop Alibaba&co.
Pour en savoir plus : https://stopalibaba.com/dimanche-25-septembre-rejoignez-la-manifestation-citoyenne-contre-lextension-de-laeroport-de-liege/.
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Le 27 mars dernier suite à la menace imminente de bétonisation du parc de la Chartreuse à Liège, des riverain.e.s et des militant.e.s ont investi la zone et édifié des barricades afin de protéger l’espace vert et humide des machines du promoteur immobilier Matexi.
La Chartreuse est une zone verte humide en plein cœur de liège. Le site est classé car il accueille une biodiversité importante (mais également des bâtiments classés). Jusqu’au début des années 1980, il était occupé par des casernes militaires, avec un vieux fort ainsi que d’anciens bâtiments.
Le site sera ensuite abandonné par l’Etat et mis plus tard à la vente. En 1998, la ville de Liège en acquiert la partie boisée et en fait un parc. En 2003, le fort et ses abords sont mis en vente par l’armée puis racheté par une entreprise immobilière qui comptait en faire du profit à la revente, en vendant individuellement le site en trois parties.
Deux parties du lot seront rachetés par Immo Chartreuse, la 3e partie longeant la rue historique du Thier de la Chartreuse sera rachetée par l’entreprise de promotion immobilière Matexi. C’est cette entreprise et son projet, qui menace la zone depuis des années, pour y construire plusieurs dizaines de logements de standing.
Tout s’est accéléré lorsque le permis de construction urbanistique a été accordé le 18 mars 2022 à l’entreprise Matexi. Rapidement, une demande de recours de suspension du permis a été introduite par l’association « Un Air de Chartreuse », composée de riverain.e.s de la zone à défendre qui luttent déjà depuis plusieurs années contre le projet immobilier. Recours qui sera rejeté le 1er avril par le Conseil d’État.
Le Conseil d’Etat rejette l’urgence du recours. Le recours en annulation du permis de construction continue donc, mais peut prendre plusieurs mois, voir plus d’un an à être traité. Entre temps, rien n’interdit légalement le commencement des travaux. C’est face à la menace imminente des pelleteuses de Matexi que la zone est désormais occupée et défendue par le collectif CHARTREUSE OCCUPEE.
LE MEILLEUR ECO-QUARTIER C'EST CELUI QU'ON NE CONSTRUIT PAS ! DE L'ESPACE VITAL PAS DU CAPITAL!
Pour en savoir plus :
- Parc de la Chartreuse à Liège : le pot de terre contre le pot de béton (RTBF)
- Permis d’urbanisme sur le site Thier-de-la-Chartreuse à Liège : rejet suspension (Conseil d’État)
- La ville de Liège est favorable au projet Matexi au parc de la Chartreuse (RTBF)
- Liège : des riverains se mobilisent contre un grand projet immobilier à la Chartreuse (RTBF)
- Historique de la Chartreuse
- Habiter en drôles d’oiseaux (L’Entonnoir)
Contact : chartreuselazone@@@protonmail.com
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