Prises de position
- Détails
- Catégorie : Prises de position
Peuple et Culture en Wallonie et à Bruxelles (ASBL d'Éducation permanente subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles) a pris connaissance des allégations mensongères proférées par le Président du MR lors de la concertation du 18 juin dernier, à l’encontre du mouvement Présence et Action culturelles, qui utiliserait de l’argent public de manière abusive pour financer le Parti socialiste et/ou pour faire de l’endoctrinement pour le Parti socialiste. Cette attaque ad hominem ne doit pas être prise à la légère, car elle menace les fondements des politiques d'Éducation permanente qui garantissent le pluralisme et la liberté associative, fondements démocratiques au cœur de notre secteur dont M. Bouchez confirme vouloir "remettre de l'ordre" (sic).
Nous tenons à rappeler aux deux partenaires de la majorité ce que l’exposé des motifs du décret du 17 juillet 2003 consacre notamment aux associations : « Le Décret reconnaît et valorise l’autonomie, l’indépendance et la dimension critique des associations qui relèvent de son champ d’application : les associations définissent, en toute indépendance, les objectifs qu’elles se donnent et les moyens qu’elles entendent mettre en œuvre pour les atteindre. Il n’appartient en effet pas aux pouvoirs publics de s’immiscer dans le contenu des projets associatifs. Plus que d’indépendance, il s’agit aussi de reconnaître aux associations, subventionnées ou non, le droit à la critique et à la contestation ».
Nous exprimons notre pleine et entière solidarité avec le Mouvement Présence et Action Culturelles, et rejoignons sans hésitation l’analyse et les conclusions développées dans le communiqué de presse du PAC que nous vous joignons ci-dessous dans son entièreté. De même, nous affirmons que nous ne céderons « ni aux intimidations, ni aux menaces. (…) Nous refusons un monde dans lequel porter un projet politique devient un problème ou apparaît comme suspect ».
Peuple et Culture en Wallonie et à Bruxelles compte rencontrer prochainement d’autres acteurs de l’Éducation Permanente afin d’échanger sur la situation. N’hésitez pas à nous contacter pour échanger à ce sujet sur
- Détails
- Catégorie : Prises de position
Peuple et Culture Wallonie-Bruxelles est particulièrement inquiet à la lecture du communiqué « Palestine, un cri étouffé » de l'ASBL ZinTV. Les faits qui y sont décrits constituent une attaque grave contre la liberté et l'autonomie associative ainsi que contre la liberté de la presse.
Nous invitons toutes les personnes sensibles à ces enjeux à partager leur lettre. Nous comptons sur la solidarité et la vigilance des autres acteurs de l'éducation permanente et de la société civile autour de cette affaire. Nous serons également particulièrement attentifs aux déclarations de la ministre de la Culture qui, nous l'espérons, condamnera de telles pressions et rappellera que l'autonomie associative est l'un des garants de la démocratie.
Le samedi 2 mars en milieu d’après-midi, 15 personnes (des policiers en uniforme et des fonctionnaires) débarquent au CBO, un centre culturel jettois qui regroupe plusieurs associations dont ZIN TV, un média bruxellois au cœur des luttes sociales. Ils annoncent dès leur arrivée qu’ils sont là pour procéder à une inspection sociale et qu’on ne peut donc pas leur refuser l’accès. Toutes les salles sont visitées, une série d'identités et de documents administratifs consignés. Ils repartent deux heures plus tard en laissant sous-entendre que cette descente était la première d’une longue série.
Nous découvrons par après que cette opération très intrusive et délibérément floue porte le nom de BELFI: Acronyme de Belgian Fighters, une cellule associant la police judiciaire et différents services d'inspection (fiscale, sociale, etc) pour lutter contre les sources de financement du terrorisme.
Lors de cette descente, l’inspecteur principal finit par révéler à demi-mots la véritable raison de cette opération: le 21 octobre 2023, ZIN TV accueillait au CBO une conférence dans le cadre de ses missions d'éducation permanente. Elle portait sur la criminalisation des voix palestiniennes en Europe. L’événement était organisé par Samidoun, un réseau international de solidarité avec les milliers de prisonniers politiques palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. Dès l’annonce de l’événement, la commune de Jette fut alertée par l’ambassade israélienne du caractère, selon elle, "problématique" de Samidoun. Une enquête de police fut alors diligentée pour déterminer si cette conférence représentait un danger quelconque. L'enquête conclut qu’il n’y avait pas lieu de l’interdire. La conférence eut lieu et aucun désordre ne se produisit. Le samedi 2 mars en milieu d’après-midi, 15 personnes (des policiers en uniforme et des fonctionnaires) débarquent au CBO, un centre culturel jettois qui regroupe plusieurs associations dont ZIN TV, un média bruxellois au cœur des luttes sociales. Ils annoncent dès leur arrivée qu’ils sont là pour procéder à une inspection sociale et qu’on ne peut donc pas leur refuser l’accès. Toutes les salles sont visitées, une série d'identités et de documents administratifs consignés. Ils repartent deux heures plus tard en laissant sous-entendre que cette descente était la première d’une longue série.
Nous découvrons par après que cette opération très intrusive et délibérément floue porte le nom de BELFI: Acronyme de Belgian Fighters, une cellule associant la police judiciaire et différents services d'inspection (fiscale, sociale, etc) pour lutter contre les sources de financement du terrorisme.
Lors de cette descente, l’inspecteur principal finit par révéler à demi-mots la véritable raison de cette opération: Le 21 octobre 2023, ZIN TV accueillait au CBO une conférence dans le cadre de ses missions d'éducation permanente. Elle portait sur la criminalisation des voix palestiniennes en Europe. L’événement était organisé par Samidoun, un réseau international de solidarité avec les milliers de prisonniers politiques palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. Dès l’annonce de l’événement, la commune de Jette fut alertée par l’ambassade israélienne du caractère, selon elle, "problématique" de Samidoun. Une enquête de police fut alors diligentée pour déterminer si cette conférence représentait un danger quelconque. L'enquête conclut qu’il n’y avait pas lieu de l’interdire. La conférence eut lieu et aucun désordre ne se produisit.
ZIN TV travaille depuis des années à amplifier des voix et des expertises marginalisées et peu entendues. Dans le contexte politique et médiatique actuel, offrir d’autres récits que celui proposé par la diplomatie israélienne nous semble essentiel au débat démocratique. Pourtant, les analyses et positions qui s’écartent du récit officiel imposé depuis le 7 octobre, sont souvent criminalisées, accusées de faire l'apologie du terrorisme ou de l'antisémitisme. Si nous ne sommes pas surpris des mécanismes de propagande qui sont déployés pour rendre inaudibles les voix qui questionnent le récit colonial israélien, nous sommes inquiets des pressions exercées par certaines institutions d’État sur le secteur associatif et médiatique.
Est-il acceptable qu’une activité portant sur la résistance palestinienne autorise une brigade comme BELFI à s’introduire sans aucun motif ou justification dans un lieu culturel? Comment une telle opération peut être diligentée sans en connaître le ou les commanditaires?
Nous tenons par ailleurs à rappeler que ZIN TV est un média d'information. A ce titre, trois membres de l’équipe de ZIN TV possèdent une carte de presse. Ce qui fait des locaux de ZIN TV une rédaction journalistique, soumise à la protection des sources. Un espace qui ne peut être visité par la police sans précautions préalables.
Enfin, nous nous interrogeons sur la capacité d'ingérence de l'État d’Israël dans les affaires internes de l'État Belge. Car la criminalisation du réseau Samidoun a bien été initiée par la diplomatie israélienne et est actuellement reprise en masse par l’extrême-droite en Belgique.
Par cette lettre, nous voulons rendre publique cette situation, questionner ce type d’intervention mais aussi lancer un appel à toutes autres associations ou médias qui auraient également subi des tentatives d’intimidation similaires. En dépit des pressions multiples et de l'autocensure qui se généralise, nous restons persuadé.e.s que face à ce génocide en cours, il est important de nous unir et de continuer à prendre position pour faire exister et entendre d’autres voix.
https://zintv.org/palestine-un-cri-etouffe-jusque-dans-le-monde-associatif-et-mediatique-bruxellois/
- Détails
- Catégorie : Prises de position
- Détails
- Catégorie : Prises de position
- Détails
- Catégorie : Prises de position
" Depuis plusieurs mois, des citoyens et citoyennes, soutenus par des collectifs et associations liégeoises, occupent un espace dans le parc de la Chartreuse afin de le protéger d’un projet immobilier de construction d’immeubles de standing. Cette occupation nous invite à réfléchir sur la bétonisation galopante des espaces publics verts à l’heure où nous vivons de profonds et durables dérèglement climatiques ainsi que sur la privatisation de l’espace public à la fois lieu du débat public et d’expression des contre-pouvoirs dans une Démocratie.
A l'appel de la Chartreuse Occupée, d'un Air de Chartreuse et d'Occupons le terrain, Peuple & Culture Wallonie-Bruxelles organisera une série d'activités lors du "Camp Déter" des 26-27-28 aout :
- Le 26 aout de 14H00 à 16H00 dans le parc de la Chartreuse : Café Antifasciste #12 : Antifascisme et Territorialité.
- Le 27 aout de 14h à 16h dans le parc de la Chartreuse : animation de "Autonomie Zapatiste" suivi d'un échange avec les participant.e.s
- Le 28 aout à la Brocante de Peuple & Culture au parc des Oblats à proximité de la rue Fransisco Ferrer : balade et rencontre avec le collectif Oblats autour de la lutte pour la préservation des servitudes trentenaires et chemins de passage.
Pour toutes questions ou informations complémentaires :
Pour toute info utile : https://liege.demosphere.net/rv/9311
- Détails
- Catégorie : Prises de position
Dimanche 25 septembre 2022 - 16h00 - @ gare de Liège Guillemins -
Plus de 50 associations et collectifs se joignent à Stop Alibaba&co et appelent à manifester le dimanche 25 septembre prochain. L’objectif ? Être des milliers à Liège pour appeler le Gouvernement wallon à stopper l’extension de Liege Airport.
Développer l’activité aéroportuaire en pleine crise climatique, dérouler le tapis rouge aux multinationales de l’e-commerce au détriment de nos commerces locaux,
artificialiser des hectares de terres cultivables, permettre toujours plus d’avions et plus de camions… sont autant de choix opérés par nos dirigeant.es ces dernières années
à total contre-courant des enjeux actuels de justice climatique et sociale.
C'est pourquoi Peuple et Culture s'est joint à l'appel de Stop Alibaba&co.
Pour en savoir plus : https://stopalibaba.com/dimanche-25-septembre-rejoignez-la-manifestation-citoyenne-contre-lextension-de-laeroport-de-liege/.
- Détails
- Catégorie : Prises de position
Le 27 mars dernier suite à la menace imminente de bétonisation du parc de la Chartreuse à Liège, des riverain.e.s et des militant.e.s ont investi la zone et édifié des barricades afin de protéger l’espace vert et humide des machines du promoteur immobilier Matexi.
La Chartreuse est une zone verte humide en plein cœur de liège. Le site est classé car il accueille une biodiversité importante (mais également des bâtiments classés). Jusqu’au début des années 1980, il était occupé par des casernes militaires, avec un vieux fort ainsi que d’anciens bâtiments.
Le site sera ensuite abandonné par l’Etat et mis plus tard à la vente. En 1998, la ville de Liège en acquiert la partie boisée et en fait un parc. En 2003, le fort et ses abords sont mis en vente par l’armée puis racheté par une entreprise immobilière qui comptait en faire du profit à la revente, en vendant individuellement le site en trois parties.
Deux parties du lot seront rachetés par Immo Chartreuse, la 3e partie longeant la rue historique du Thier de la Chartreuse sera rachetée par l’entreprise de promotion immobilière Matexi. C’est cette entreprise et son projet, qui menace la zone depuis des années, pour y construire plusieurs dizaines de logements de standing.
Tout s’est accéléré lorsque le permis de construction urbanistique a été accordé le 18 mars 2022 à l’entreprise Matexi. Rapidement, une demande de recours de suspension du permis a été introduite par l’association « Un Air de Chartreuse », composée de riverain.e.s de la zone à défendre qui luttent déjà depuis plusieurs années contre le projet immobilier. Recours qui sera rejeté le 1er avril par le Conseil d’État.
Le Conseil d’Etat rejette l’urgence du recours. Le recours en annulation du permis de construction continue donc, mais peut prendre plusieurs mois, voir plus d’un an à être traité. Entre temps, rien n’interdit légalement le commencement des travaux. C’est face à la menace imminente des pelleteuses de Matexi que la zone est désormais occupée et défendue par le collectif CHARTREUSE OCCUPEE.
LE MEILLEUR ECO-QUARTIER C'EST CELUI QU'ON NE CONSTRUIT PAS ! DE L'ESPACE VITAL PAS DU CAPITAL!
Pour en savoir plus :
- Parc de la Chartreuse à Liège : le pot de terre contre le pot de béton (RTBF)
- Permis d’urbanisme sur le site Thier-de-la-Chartreuse à Liège : rejet suspension (Conseil d’État)
- La ville de Liège est favorable au projet Matexi au parc de la Chartreuse (RTBF)
- Liège : des riverains se mobilisent contre un grand projet immobilier à la Chartreuse (RTBF)
- Historique de la Chartreuse
- Habiter en drôles d’oiseaux (L’Entonnoir)
Contact : chartreuselazone@@@protonmail.com
Page FB : https://m.facebook.com/Chartreuse-Occupée-105368515471993