Sale flic est le résultat d’une enquête de plus de cinq ans, menée dans les coulisses de la police belge par les journalistes Philippe Engels et Thomas Haulotte. Et ce qu’ils dévoilent fait froid dans le dos : les policiers qui veulent briser l’omerta sur la violence, l’impunité et le harcèlement sont parqués dans un « couloir des déportés », les faux PV sont légion, des flics se rasent la barbe pour éviter d’être reconnus après la baston, les zones d’ombre autour de la mort brutale de simples suspects ou de détenus se multiplient. Et tout cela arrive près de chez nous.
Sale flic brosse le portrait sans concession d’une police belge déboussolée, contaminée de l’intérieur par les dérives racistes et violentes. Une institution à bout de souffle, où les managers sont descendus par la base, où le découragement atteint des sommets, où l’impuissance chronique reflète celle des magistrats et du monde politique. Une police qui ne parvient plus à lutter contre la criminalité organisée. Une police gravement malade.
La littérature sur la police ne manque pas. Les dernières années nous ont offert un certain nombre d’ouvrages qui nous ont permis de mieux comprendre cette institution, son origine, son mode de fonctionnement. Or, la quasi-totalité nous parle de la police française. Mais qu’en est-il en Belgique ? Quelles sont les spécificités de la police belge ?
Pour répondre à ces questions, Peuple et Culture vous invite à l’arpentage de « Sale Flic » la première enquête journalistique réelle. Découvrons ensemble les révélations de Philippe Engels et Thomas Haulotte, emparons-nous des problématiques qu’ils soulèvent : que faire de la violence de plus en plus extrême de l’institution policière ?
L’activité est libre mais se fait sous inscription via :